Avec « Come out and play ! », le tube explosif qui a enflammé les Docs Marteens comme les planches de skate dans les années 1990, The Offspring a gravé pour toujours son nom dans les mémoires avec ses rythmes effrénés, son énergie punk et ses guitares bien puissantes aux accords certes simples mais ultra efficaces.
C’est en 1984 à Orange County en Californie que Brian Holland dit Dexter (chant, guitare) fonde son propre groupe avec Greg Kriesel (basse), et qu’il baptise Manic Subsidal. Deux potes les rejoignent pour ensuite les lâcher pour leurs études. Dexter et Greg engagent alors Kevin Wasserman dit Noodles pour ajouter une seconde guitare à leur son, et en 1987, font appel à un batteur. C’est à cette époque que le groupe prend le nom de The Offspring.
Le mot d’ordre de The Offspring, c’est punk, à gogo, mais version « yes future » puisque le groupe privilégie rigolades entre potes et sessions d’enregistrement à l’anarchie du old punk rock. De plus, leur public a plus souvent une planche de skate ou de surf au pied qu’une crête sur la tête, mais leur musique conserve cependant l’énergie brûlante du punk. Le groupe sort un premier album éponyme en 1989 qui sera suivie d’une tournée. La même année, le groupe change de batteur et embauche Ron Welty. Après la sortie d’un 4 titres passé un peu inaperçu, quelques participations à des compilations, The Offspring publie leur deuxième galette, « Ignition »en 1992 qui obtient un succès plus important, sans pour autant égaler si bombe nirvanesque…But Nevermind…
C’est avec l’album « Smash » que les quatre compères de The Offspring deviennent de véritables stars de part et d’autres de la planète rock en 1994. A l’époque,
Kurt Cobain, de
Nirvana, vient juste de mettre fin à ses jours, et les jeunes cherchent un nouvel exutoire rock. Ce sera The Offspring qu’ils éliront comme nouveau groupe de rock en vogue. Partout, les guitares déchaîné et les titres bondissants des Offspring se vendent à des millions d’exemplaires notamment grâce à l’excellent « Come out and play ! » qui fait un énorme carton. Le second single, « Self Esteem » devient lui aussi un hit tout comme « Gotta Get Away ».
Après un petit break histoire de se remettre de ce succès fulgurant, The Offspring rebranche les amplis et compose « Ixnay On The Hombre » qui sort en 1997. Flingué par la critique et boudé par le public (notamment des débuts qui prennent la signature d’un groupe punk chez une major comme une trahison, et justement, The Offspring a pactisé avec le diable Sony…), l’album fait un bide,. The Offspring redresse la barre en 1998 en publiant « Americana », un nouvel opus plus mainstream qui fait de nouveau sensation, notamment avec le single « Pretty Fly ».
Deux ans plus tard, The Offspring est de retour dans les bacs avec « Conspiracy Of One » et récidive en 2003 avec l’album « Splinter ». Entre temps Offspring a changé de batteur, et c’est Atom Willard qui reprend les baguettes.
En 2005, The Offspring publie "Can't Repeat", un best-of des meilleurs titres du combo et qui comprend aussi quelques inédits. Le groupe sort la même année un DVD où l’on peut retrouver tous les clips en intégralité de The Offspring : « The Offspring : Complete music video collection ».
(Source :
http://musique.ados.fr/The-Offspring.html)
You gonna far a kid (L) : https://www.youtube.com/watch?v=fRxHHZEqwpw